Road Trip Rock Episode 6 : Rock à l'Espagnole
Episode 4 et 5 : ici
Nous
débarquons sur le site du FIB tout excités comme l'a expliqué Spout. On
se fait brancher par des français grâce au maillot de Saint-Etienne de
Bertrand [ Raaah et dire que je suis marseillaise ].
Vus les lives reports quasi parfaits (:p) de mon comparse, juste en quelques lignes ma vision des choses :
Dionysos
J'avais
adoré, comme beaucoup je le crois, leur fameux tube d'il y a quelques
années : "When I waaas a chiiiild, I was a Jediii". Et puis depuis,
bof, je ne m'étais pas vraiment interessée plus que ça à ce groupe
stéphanois. J'aimais bien la version studio mais sans plus. En
revanche, leur show m'a laissée littéralement sur les fesses. Mathias
est un véritable allumé! Ce groupe nous donne une putain d'énergie, et
le public en redemande sans cesse! Je dis chapeau bas Messieurs!
Babyshambles
A
fond sur les Libertines, j'avais acheté par curiosité l'album des
Babyshambles. Et oui, j'aime la voix de Doherty malgré ses frasques
dont franchement je me contrefiche. C'est vrai que j'avais peur qu'ils
annulent au dernier moment et comme me l'a si bien bien dit quelqu'un
qui a beaucoup compté pour moi, j'espérais que Pete ne se serait "pas
noyé dans une baignoire de coke" [Moi j'aurais dit d'héro mais bon ^^]
Dionysos
nous ayant détruit les mollets [surtout les miens, je suis une petite
nature], nous entamons le concert de loin, une bière à la main.
Nous nous rapprochons petit à petit... Et de plus en plus. Comme l'a dit Spout nous sommes fortiches pour ça !
Doherty a l'air dans les vaps ou dans son monde, je ne le saurai jamais, mais il est sur scène et c'est déjà ça!
J'en
profite pour le mitrailler de photos. Il est grand, pâle, ressemble à
un pantin désarticulé, mais je lui trouve une incroyable sensualité.
Et puis arrive le trou noir : un grand couillon m'assène un énorme coup de coude sur le crâne. Je suis assommée. Bertrand me récupère avant la chute au milieu des pommes, et soudain, je ressens une douleur cuisante, j'en ai les larmes aux yeux. Bertrand veut m'entraîner hors de la fosse, mais je reprends pied. Je refuse de nous gacher le concert pour ça !
Bertrand est aux anges, je m'éclate malgré des envies d'assassiner un certain grand couillon espagnol... Et Carl Barat me manque!
The Walkmen
Je connaissais deux morceaux studio de ce groupe [Merci Spout ;)] the Rat et My Old Man
que j'écoutais sans me lasser sur mon baladeur MP3, avant qu'un pote de
bon coeur désirant me le réparer après une chute, utilisa si bien sa
glu [ça marche bien ces merdes] qu'il colla également le boîtier à
piles dans la foulée [Oui, nous nous sommes tous rencontrés dans un
casting de pas doués]
Spout vous racontera beaucoup mieux que moi le concert des jeunes New Yorkais - quand il rentrera de Rock en Seine, l'enfoiré -. Tout d'abord parce qu'il les connait mieux que moi, et ensuite parce qu'il a la set list, lui ^^.
Moi je peux juste dire que je suis tombée amoureuse de Hamilton
Leithauser, le chanteur - guitariste [Bon ça va je me la serais
vraiment jouée groupie dans cette note!] Je suis charmée par le
charisme de ce grand blond et de sa voix grave à peine écorchée.
Et hop, j'ai pas la set list mais j'ai mitraillé :
Admirez notre habituel faufilage :
Oh un pianiste entouré de caméras :
Le lead-guitariste trompétise également.